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Tables gigognes de style Mission

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Dans ce cas-ci, j'ai ajouté des corbeaux dans le haut des pieds de table. Ainsi, ils servent non seulement de support aux larges plateaux de table en bois massif, mais également d’éléments décoratifs qui rehaussent l'apparence du mobilier. Ils ont cependant eu une incidence sur la largeur de chaque table. Le fait d'ajouter des corbeaux sur les côtés signifiait qu'il fallait soit que je déplace les pieds vers l'intérieur, soit que j'élargisse le plateau. Cela a une influence sur les tables qui s'emboîtent les unes dans les autres. J'avais prévu au départ faire une série de trois tables, car c'est ce que l'on trouve le plus souvent sur le marché. Pour réussir cela, je devais soit commencer avec une très grande table, soit terminer avec une troisième table ridiculement petite; par conséquent, il était plus logique d'en faire un projet de deux tables.

Choix des planches et consignes de départ


Pour commencer, je me suis procuré des planches 5/4 de chêne rouge. Cela signifiait que je pouvais facilement avoir des pièces de 7/8 po d'épaisseur une fois usinées, ou même jusqu'à 1 po d'épaisseur. Lorsque possible, j'aime travailler avec des planches de plus de 3/4 po d'épaisseur, car celles-ci sont très communes. J'ai disposé toutes les pièces nécessaires au projet, puis j'ai choisi celles qui serviraient aux plateaux et aux pieds d'abord.

Disposition des planches pour les plateaux de table

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Plateaux de table


J'ai choisi deux planches assez larges pour fabriquer chaque plateau à partir d'une même planche afin d'assurer l'homogénéité de la couleur. J'ai coupé chaque planche en trois, puis je les ai dressées et rabotées à 7/8 po d'épaisseur. Ensuite, j'ai encollé et mis le tout en serre. Certains utilisent des goujons ou des lamelles pour faciliter l'ajustement pendant le collage des plateaux, ce que j'ai fait également. Cette fois-ci, par contre, j'ai uniquement collé et mis en serre les pièces en faisant attention de maintenir les pièces alignées durant le processus.

Disposition des planches pour les plateaux de table

Image à gauche : Sélection des planches débitées sur quartier pour les pieds de table. Image à droite : Détail des pieds – orientation des cernes.

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Pieds


J’ai dû utiliser un bon nombre de pièces pour les pieds puisque je devais en coller plusieurs ensemble pour arriver à une dimension finale de 1 1/2 po de côté. De plus, j'ai décidé de fabriquer un pied supplémentaire – donc, neuf au total – juste au cas. La difficulté dans la fabrication des pieds était de faire en sorte qu'ils aient un aspect esthétique de tous les côtés. Pour ce faire, j'ai choisi des planches à long fil droit de manière à ce que le grain du débit sur quartier soit visible sur deux côtés. Les deux autres côtés présentent le fil de face, qui est moins beau.


J'ai dressé et raboté les planches juste assez pour assurer que les pièces soient droites et d'équerre, pour ensuite fabriquer un pied en collant et immobilisant deux pièces ensemble avec des serre-joints. Une fois la colle sèche, j'ai enlevé les débordements de colle. Ensuite, j'ai dressé et raboté l'ébauche une deuxième fois pour arriver aux dimensions finales de 1 1/4 po de largeur et 1 1/2 po d'épaisseur.


Image à gauche : Sélection des planches débitées sur quartier pour les pieds de table


Image à droite : Détail des pieds – orientation des cernes


Image à gauche : Débitage des lamelles de 1/8 po d'épaisseur pour le côté des pieds. Image à droite : Lamelles collées sur un panneau de contreplaqué avec du ruban adhésif double face pour le rabotage.

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Puisque j'ai procédé à un collage pour arriver à la bonne épaisseur, il fallait que je trouve une façon de cacher le joint de colle. J'ai donc débité et raboté des lamelles de bois jusqu'à 1/8 po d'épaisseur, et je les ai collées de chaque côté des pieds. Pour éviter les interstices et les bulles d'air qui peuvent survenir avec des pièces aussi minces, j'ai utilisé beaucoup de serre-joints. Ainsi, je pouvais m'assurer que la pression du serrage était répartie également sur l'ensemble de chaque pièce. Une fois la colle sèche, j'ai gratté les débordements. Ensuite, j'ai utilisé une mèche à affleurer sur la table à toupie pour égaliser le bord des lamelles de 1/8 po avec le côté des pieds. (Au besoin, vous pouvez passer les ébauches dans la raboteuse une dernière fois afin de réduire les pieds à leur dimension finale, soit 1 1/2 po de côté.)


Remarque : Les planches de 1/8 po d'épaisseur peuvent éclater facilement lorsqu'elles sont passées dans la raboteuse. Afin d'éviter ceci, collez les lamelles sur un panneau de contreplaqué avec du ruban adhésif double face, puis passez le tout ensemble dans la raboteuse.


Image à gauche : Débitage des lamelles de 1/8 po d'épaisseur pour le côté des pieds


Image à droite : Pour le rabotage, les lamelles sont collées sur un panneau de contreplaqué avec du ruban adhésif double face.


Chanfreinage d’un pied avec les lamelles de 1/8 po collées directement sur l'ébauche

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Pour finir, j'ai chanfreiné les pieds sur la table à toupie avec une mèche à 45°, en retranchant un 1/8 po très net. Ce chanfrein, de la même épaisseur que les lamelles collées de chaque côté, cache entièrement le joint de colle. J'ai également chanfreiné le dessous de chaque pied afin de les protéger contre l'éclatement. Si vous utilisez un rabot de coupe, ce chanfrein sera plus facile et plus sécuritaire à tailler.


Chanfreinage des pieds; notez que les lamelles de 1/8 po sont collées directement sur l'ébauche du pied.


Traverses et lattes

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Traverses et lattes


Avant de procéder à la réalisation des traverses et des lattes verticales, je devais choisir ma méthode d'assemblage. Si je décidais d'utiliser un assemblage à tenons et mortaises, je devais tenir compte de la longueur des tenons lors du débitage. Tandis que, si j'optais pour des goujons, un vissage en angle ou des faux tenons, je pouvais simplement couper les pièces comme elles apparaîtraient entre les pieds. Finalement, j'ai choisi d'utiliser des goujons. (Gardez en tête que les dimensions sur ma liste de débit ont été établies en supposant que vous allez également utiliser des goujons.) Toutes les traverses mesuraient 1 po d’épaisseur, ce que j'ai pu réaliser en dressant du bois brut 5/4. Cependant, vous pourriez tout aussi bien produire des planches de 3/4 po d'épaisseur.

Une fois les traverses coupées, je les ai triées puis j’ai marqué leur emplacement dans l'assemblage. Afin de ne pas entraver le mouvement saisonnier du bois, j'ai fixé les plateaux aux bases à l'aide d'attaches pour plateau de table. J'ai réglé le guide à refendre du banc de scie à 1/2 po, puis j'ai taillé une rainure d'environ 1/4 po de profondeur le long du bord supérieur interne de chacune des quatre traverses supérieures. Un seul trait de scie de 1/8 po d'épaisseur a été nécessaire.

J'ai découpé un arc léger dans le bas de chaque traverse inférieure. C'est un petit détail qui, outre les corbeaux, permet d'adoucir les lignes. L’arc mesure 1/2 po de hauteur au centre. Je l'ai d'abord tracé sur une retaille de contreplaqué. Ensuite, j'ai transféré le dessin sur les traverses, puis je l'ai découpé à la scie à ruban. Pour finir, j'ai poncé chaque pièce jusqu'à la ligne de la courbe.

Les lattes mesurent chacune 1/2 po d'épaisseur par 2 po de largeur. (Je ne recommande pas de les tailler plus mince que ça.) J'ai arrondi les arêtes de chacune des lattes sur la table à toupie, à l'aide d'une mèche quart-de-rond de 3/16 po de rayon. Avant de procéder à l'assemblage des pièces, je les ai toutes bien poncées. Ma raboteuse produit un fini plutôt lisse, alors j'ai commencé par un disque abrasif de grain 150 fixé à une ponceuse excentrique et j'ai progressivement augmenté jusqu'à un grain 220.

Test de l’assemblage

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Vérification de l'assemblage


Pendant la fabrication des lattes et des traverses, j'ai usiné quelques pièces supplémentaires afin de faire quelques essais. Elles n'ont pas été gaspillées, puisqu'elles m'ont également servi à vérifier la teinture et le fini. J'ai réalisé que les rainures pratiquées pour les attaches seraient dangereusement proches des trous à goujons que je m'apprêtais à percer. Pour remédier à la situation, j'ai débité quelques lamelles minces en chêne, de l'épaisseur exacte du trait de scie. Ensuite, j'ai collé une pièce de 1 1/2 po à chaque extrémité des rainures. Une fois la colle sèche, j'ai scié l'excédent à l'aide d'une scie à araser, puis j'ai poncé la section. Ces pièces sont sur la face intérieure des traverses, alors elles ne seront jamais visibles.

Il est bon de faire quelques tests d’assemblage pour vérifier qu’il fonctionne bien.

Marquage du positionnement des pieds à l’aide d’un carré

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Déterminer l'emplacement des pièces


Avant de procéder à l'assemblage, il fallait que je détermine l'emplacement des pièces. Pour les plateaux de table, j'ai décidé dans quel sens je voulais les orienter puis j'ai marqué chaque pièce en conséquence.

J'ai également évalué minutieusement les ébauches des pieds, pour déterminer lesquels seraient les mieux appareillés. Je les ai ensuite groupés en deux séries de quatre pièces, puis j'ai marqué chaque série pour éviter de les mélanger. Un moyen simple pour ne pas se tromper dans l'assemblage est de réunir les quatre pièces à la verticale, dans le sens qui leur est destiné, et de dessiner un carré qui chevauche le dessus des quatre pièces.

Dans le cas des lattes, j'ai pris en considération les variations de couleur du bois. Comme il y en a trois de chaque côté des tables, je ne voulais pas me retrouver avec, par exemple, trois de couleur pâle d'un bord et trois foncées de l'autre. En même temps, j'ai pensé à l'orientation du grain et j'ai cherché des façons de tromper l'œil en faisant en sorte que le fil du bois se prolonge d'une latte à l'autre, suivant un motif agréable.

Pour terminer, j'ai déterminé l'emplacement des différentes traverses. J'ai effectué ce tri avant de les couper à leur longueur finale.

Marquage du positionnement des pieds à l’aide d’un carré

Image à gauche : Perçage des trous de goujons dans les traverses. Image à droite : Collage et mise en serre des côtés avec leurs variations de couleur.

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Assemblage


La marche à suivre variera selon le type d’assemblage que vous choisirez d'utiliser. Les étapes de base sont simples. En premier, assemblez les côtés en fixant les lattes aux traverses supérieures et inférieures. Ensuite, fixez les pieds avant et arrière aux côtés assemblés. Pour finir, joignez les assemblages des deux côtés à l'aide des traverses avant et arrière. Ne fixez pas le plateau de table avant d'avoir appliqué le fini.


Comme je l'ai mentionné plus haut, j'ai opté pour un assemblage à goujons. À l'aide d'un gabarit à goujonner, j'ai percé des trous de 1/4 po dans le haut et le bas de chaque latte, et des trous identiques dans les traverses latérales. Ensuite, j'ai percé des trous de 3/8 po aux extrémités des traverses. J'ai procédé à un assemblage à sec pour vérifier le tout, puis j'ai appliqué de la colle à l'intérieur de chaque trou, inséré des goujons expansibles et immobilisé les assemblages des côtés. À chaque étape, j'ai pris soin de vérifier l'équerrage.


Image à gauche : Perçage des trous de goujons dans les traverses


Image à droite : Les assemblages des côtés, collés et mis en serre; notez les variations dans la couleur du bois.


Image à gauche : Perçage des trous de goujons dans les pieds. Image à droite : Pieds collés aux assemblages des côtés et mis en serre.

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Une fois les assemblages séchés, j'ai percé des trous de 3/8 po dans le côté des pieds et je les ai collés aux assemblages des côtés.


Image à gauche : Perçage des trous de goujons dans les pieds


Image à droite : Les pieds sont collés aux assemblages des côtés et mis en serre.


Image à gauche : Perçage des trous de goujons dans les côtés pour les traverses avant et arrière. Image à droite : Petite table, collée et mise en serre.

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Pour finir, j'ai percé des trous dans les traverses avant et arrière, vérifié l'assemblage une dernière fois et collé les côtés de chaque table. (Encore là, j'ai pris soin de vérifier l'équerrage.) Après coup, je me rends compte que j'aurais dû percer les trous des goujons destinés aux traverses dans les pieds avant de fixer ces derniers aux côtés. On en apprend tous les jours!


Image à gauche : Perçage des trous de goujons dans les côtés pour les traverses avant et arrière


Image à droite : La petite table, collée et mise en serre.


Image à gauche : Corbeaux collés et mis en serre. Image à droite : Tables gigognes avec leurs corbeaux.

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Corbeaux


J'ai tracé les corbeaux sur une pièce de panneau dur de 1/8 po et découpé le pourtour avec une scie à ruban. (Une scie à chantourner peut également faire l'affaire.) J'ai soigneusement poncé la forme pour obtenir une belle courbe lisse le long de la pièce. J'ai ensuite produit huit pièces identiques à l'aide de ce gabarit de toupillage. En bref, j'ai tracé le contour de chaque pièce, que j’ai ensuite découpé à la scie à ruban (en veillant à rester en dehors du tracé). J'ai fixé le gabarit sur la pièce de bois avec du ruban adhésif double face. J'ai ensuite procédé au toupillage des pièces à l’aide d’une mèche à copier sur la table à toupie. Cette étape a été répétée pour les huit pièces.


Après avoir poncé tous les corbeaux, j'en ai collé un dans le haut de chaque pied, sur la face extérieure. Pour les empêcher de bouger, enfoncez un clou de finition à l'arrière de la pièce et coupez la tête pour ne laisser que 1/16 po à 1/8 po dépasser. J'ai triché en utilisant une microcloueuse de calibre 23, réglée de manière à laisser les clous dépasser, et j'ai enfoncé deux petits clous à l'arrière de chaque corbeau avant de les coller.


Image à gauche : Les corbeaux, collés et mis en serre


Image à droite : Une photo du résultat final


Application d’un produit de finition au plus grand des deux plateaux

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Finition


Avant d'appliquer le fini, j'ai vérifié toutes les pièces pour voir s'il restait des débordements de colle. J'ai également poncé toutes les surfaces rugueuses avec un abrasif de grain 220. Pour finir, j'ai légèrement arrondi les coins des deux plateaux, car le fini n'adhère pas très bien aux arêtes vives.

Pour ma part, je préfère laisser le bois aussi naturel que possible; cependant, les meubles de style Mission sont typiquement de couleur foncée. En premier lieu, j'ai appliqué une couche de teinture pour bois Varathane Acajou doré (n° 233) sur toutes les pièces, en m'assurant d'essuyer l'excédent. Ensuite, j'ai enduit deux couches de gomme-laque déparaffinée Zinsser SealCoat. Après chaque couche, j'ai poncé les pièces à la main avec du papier abrasif de grain 400. Ceci permet de sceller la teinture, d'ajouter un soupçon de couleur ambrée et d'obturer les pores du bois afin d'obtenir une surface nette et lisse. Si vous désirez un fini très lisse, appliquez plusieurs autres couches de gomme-laque. Poncez et époussetez les pièces entre chaque application.

La dernière étape a été d'appliquer trois ou quatre couches de vernis de marque Varathane au fini diamant pour le bois d'intérieur, un polyuréthane incolore à base d'eau. J'ai laissé chaque couche sécher complètement, puis j’ai procédé à un léger ponçage des pièces avec du papier abrasif de grain 400 après chaque application. Afin de leur offrir une protection supplémentaire, j'ai appliqué quatre couches sur les plateaux; les assemblages des piètements en ont reçu trois. Le polyuréthane procure une surface dure et transparente offrant une excellente résistance à l'humidité.

Lorsque la dernière couche fut complètement sèche, j’ai laissé couler quelques gouttes d'eau pour lubrifier la surface, que j'ai ensuite polie à l'aide d'un tampon de polissage 3M Scotch-Brite. Ces tampons sont semblables aux laines d'acier 0000, mais, bien sûr, il ne faut jamais utiliser une laine d'acier sur un fini à base d'eau. Assurez-vous d'essuyer les pièces soigneusement par la suite, jusqu'à ce qu'elles soient complètement sèches.

Application d’un produit de finition au plus grand des deux plateaux

Image à gauche : Fixation du plateau à l'aide d'attaches. Image à droite : Gros plan des attaches pour plateau de table.

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Pour terminer


Satisfait de la finition, j'ai procédé à la dernière étape, qui consistait à fixer les plateaux aux piètements. J'ai déposé le premier plateau de table à l'envers sur l'établi (que j'avais recouvert d'une toile de protection). Ensuite, j'ai déposé la base par-dessus, à l'envers, en m'assurant de bien l'orienter. (Il est facile de se mêler lorsque les pièces sont inversées.) J'ai disposé les attaches de fixation, prépercé un petit trou pour chacune, puis fixé les attaches à l'aide de vis de 1/2 po. Finalement, j'ai laissé les tables reposer dans l'atelier pendant trois ou quatre jours pour permettre au fini d'atteindre une dureté maximale.


Image à gauche : Fixation du plateau à l'aide d'attaches


Image à droite : Gros plan des attaches pour plateau de table


Tables gigognes de style Mission

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Texte et photos : Art Mulder

Art Mulder s'amuse à bricoler dans l'atelier depuis qu'il est tout jeune, étant donné que son père était un charpentier-menuisier avec un garage rempli d'outils. La majorité de ses projets sont inspirés de différents besoins apparus au quotidien. Il adore le processus de conception, particulièrement l'élaboration et l’analyse de divers plans afin d'assurer qu’un projet convient à l'objectif et à l'emplacement désirés. Il affectionne les meubles de style Shaker et Mission, et est porté à travailler avec des bois contrastants, comme l'érable et le cerisier.