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Restauration d'un vieux rabot

Riflard no 5 Stanley ancien

Redonner vie à un vieil objet procure une grande satisfaction, surtout s'il s'agit d'un rabot ancien de bonne qualité trouvé dans une vente-débarras, au marché aux puces ou aux enchères. En y mettant un peu de temps et d'efforts, vous verrez que la restauration d'un vieux modèle s'avère un moyen simple et abordable d'enrichir votre collection d'outils, même si vous êtes débutant.

Il existe sans doute autant de méthodes pour restaurer un rabot ancien que d'artisans prêts à se lancer dans l'aventure. Pour notre part, nous avons redonné son utilité et son lustre au nôtre à l'aide de techniques relativement simples. Par ancien, nous entendons ici un outil fabriqué il y a quelques décennies, pas une antiquité séculaire qui pourrait avoir une importance historique pour les chercheurs ou les collectionneurs. Restaurer des outils d'époque requiert souvent l'expertise spécialisée d'un professionnel du patrimoine.

Vous êtes à la recherche d'un rabot ancien à restaurer? Si votre objectif vise à restaurer un rabot afin de l'utiliser pour vos propres projets, assurez-vous que l'outil vous plaise avant de commencer. Offre-t-il une prise confortable? Un outil dont l'utilisation provoque de l'inconfort rendra les mouvements répétitifs du rabotage plus fastidieux que s'il semble équilibré lors de la prise en main.

Ses composants sont-ils intacts? Si le rabot possède des composants récupérables, vous pourrez sans doute le restaurer sans devoir vous ajouter des frais pour les remplacer. Le plaisir ressenti à rajeunir un outil ancien tient en partie au fait de redonner à ses composants un air neuf. Remplacer des pièces manquantes ou endommagées par des neuves risque fort de diminuer votre satisfaction et votre sentiment d'accomplissement.

Riflard ancien rouillé sur le côté

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Pour notre projet de restauration, nous avons choisi un riflard no 5 Stanley produit dans les années 1940. Malgré son mauvais état, il est récupérable. Après tout, il a été fait pour durer. Le pommeau et la poignée sont usés, mais intacts; la semelle est couverte d'une épaisse couche de rouille; malmenée, la lame n'est plus d'équerre et son tranchant est ébréché. Un sérieux dérouillage s'impose. À l'évidence, on a négligé l'entretien du rabot pendant des années. Toutefois, nous arriverons assurément à le rendre fonctionnel.

Désassemblage

Il faut d'abord désassembler l'outil pour examiner ses composants. Sans surprise, les pièces de fixation en métal sont coincées par la rouille. La lubrification des vis facilitera leur retrait. Il ne faut pas oublier de vérifier si le rabot comporte des pièces en laiton. Le cas échéant, lors du dérouillage, il faudra les traiter avec plus de délicatesse que si elles étaient faites en acier. Vous pouvez marteler légèrement la pièce lubrifiée pour la décoincer si elle résiste. Une fois le rabot démonté, nous disposons les composants côte à côte pour les inspecter. Heureusement, aucun n'est brisé ou manquant, et nous n'aurons pas à affronter d'imprévus; du moins, en apparence.

Début du désassemblage du rabot ancien

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Pièces de fixation coincées par la rouille

Personne appliquant du lubrifiant sur les pièces de fixation en métal

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Application de lubrifiant sur les pièces de fixation en métal

Personne retirant les vis du rabot ancien avec un tournevis

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Retrait des vis rouillées

Personne retirant la vis rouillée qui unit la lame et le bloc d'arrêt

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Séparation de la lame et du bloc d'arrêt

Composants d'un rabot désassemblé disposés sur un établi

Nettoyage

Composants d'un rabot désassemblé avant le nettoyage

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Nettoyer les pièces en métal dans une solution de détergent pour lave-vaisselle et d'eau constitue un bon moyen de déloger la crasse tenace avant d'enlever la rouille. Idéalement, il faudrait procéder avec une brosse en laiton, qui n'égratignera pas l'acier, mais nous avons pris les brosses que nous avions sous la main, dont une brosse à casseroles en métal pour attaquer les surfaces encrassées et une brosse à dents pour déloger les amas de sciure dans les fissures. Un rasoir conviendra pour racler les épaisses couches de rouille avant de nettoyer le métal.

Personne délogeant de la rouille sur le dos de la lame avec une brosse à soies en nylon

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Raclage de la rouille sur le dos de la lame

Personne récurant le corps du rabot avec une brosse à casseroles en métal

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Récurage avec une brosse en métal

Personne frottant une vis en acier rouillée avec une brosse à soies en nylon

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Brossage d'une vis en acier rouillée

Personne nettoyant le dos de la fourchette avec une brosse en métal

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Brossage de la rouille au dos de la fourchette

Dérouillage

Comme nous voulons déloger le plus de rouille possible, nous frottons d'abord les composants avec plusieurs brosses à récurer, puis avec un tampon antirouille acheté en magasin. Une brosse à casseroles pourvue de soies en acier s'est montrée très utile pour récurer dans les endroits qu'une brosse à soies en nylon ne pouvait atteindre. Nous utilisons une meule en fils métalliques pour enlever la rouille sur les vis en acier, mais pas sur la douille filetée en laiton ni sur la molette en bakélite du mécanisme de réglage de la profondeur afin de ne pas les égratigner.

Récurage de la fourchette avec un tampon antirouille

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Tampon antirouille servant à frotter la fourchette

Personne raclant une croûte de rouille au rasoir

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Raclage d'une croûte de rouille au rasoir

Personne enlevant la rouille sur des vis en acier avec une meule en fils métalliques

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Dérouillage d'une vis en acier à l'aide d'une meule en fils métalliques

Composants d'un rabot trempant dans le décapant pour la rouille

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Pour éliminer efficacement la rouille accumulée sur la semelle, nous la ponçons avec du papier abrasif à gros grain fixé à un marbre à dresser en granite. Même si l'objectif à ce stade consiste à dérouiller la semelle plutôt qu'à la dresser, il faut veiller à exercer une pression constante en la poussant sur l'abrasif pour obtenir un résultat uniforme. Une fois le gros de la rouille éliminé, nous laissons les pièces de métal tremper 24 heures dans du décapant. Il s'agit ici d'un produit commercial, mais le vinaigre blanc aurait fait l'affaire. Une fois les composants retirés du bac de trempage et rincés, nous les séchons complètement, puis enduisons les pièces de métal que nous poncerons plus tard d'huile lubrifiante pour machines-outils afin d'éviter l'enrouillement instantané – parfois en quelques minutes – du fer humide exposé à l'air.

Restauration de la poignée et du pommeau

Pendant l'examen de la poignée et du pommeau en bois, nous cherchons des signes de pourriture. La propagation inévitable du phénomène rendrait les composants inutilisables. Certains de déceler d'importantes fissures et de larges fentes qu'il faudrait remplir d'époxy ou des sections cassées, nous constatons avec joie que la poignée et le pommeau sont intacts. En cas de détérioration grave, vous pouvez fabriquer des répliques ou acheter des composants de remplacement.

Fini usé du pommeau et de la poignée du rabot ancien

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Pour retirer le vieux fini de la poignée, nous utilisons le côté d'un ciseau, puisque l'arrête permet de soulever la couche de finition sans entailler le bois et sans laisser des marques profondes. Un racloir d'ébéniste serait toutefois aussi efficace. Un ponçage enlèvera aisément le reste du fini. Nous appliquerons ensuite un fini à l'huile avec un linge propre. Tant pour le pommeau que pour la poignée, nous appliquerons deux couches d'huile suivies d'une couche de cire d'abeille destinée à sceller les pièces et à protéger leur fini. N'oubliez pas de ranger ou de jeter les linges imbibés d'un liquide inflammable (comme l'huile de finition) de façon sécuritaire pour éviter qu'ils s'enflamment spontanément et déclenchent un incendie.

Pour ne pas égratigner le pommeau en le ponçant à contrefil, nous utilisons un papier abrasif à grain plus fin (220). Si vous peinez à enlever la vieille couche de finition en la raclant et en la ponçant, utilisez un décapant commercial pour venir à bout des zones difficiles.

Personne raclant la vieille couche de finition de la poignée avec le côté d'un ciseau

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Raclage de la vieille couche de finition avec le côté d'un ciseau

Personne retirant la vieille couche de finition du pommeau avec du papier abrasif

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Ponçage des restes du vieux fini

Personne appliquant de l'huile de finition sur la poignée poncée avec un linge propre

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Application d'un fini à huile

Dressage

SEMELLE

Poser la semelle sur un marbre à dresser plat permet parfois de constater à l'œil son degré de gauchissement. La semelle de notre rabot est étonnamment plane. Le jeu entre la semelle et le dessus du marbre laisse à peine passer la lumière. De plus, la semelle ne produit qu'un infime balancement sur l'établi lorsque nous l'y poussons d'avant en arrière.

Après avoir fixé la bande de papier abrasif à gros grain (80) sur le marbre, nous traçons des lignes au marqueur permanent sous la semelle pour repérer les sections inégales lors du ponçage. Malgré la relative planéité de la semelle de notre rabot, la présence de lignes à droite de celle-ci après plusieurs passes nous indique que ce côté est plus bas que l'autre, où les traits ont disparu. Nous effectuons donc d'autres passes en ciblant le côté gauche pour régler ce problème.

Personne traçant des lignes au marqueur sous la semelle du rabot

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Traçage de lignes sous la semelle

Personne appuyant à deux mains sur le corps du rabot pour passer la semelle sur une bande de papier abrasif

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Ponçage de la semelle avec une bande de papier abrasif à gros grain

Lignes partiellement effacées sur la semelle indiquant un défaut de planéité

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Défaut de planéité de la semelle révélé par les lignes restantes

Dressage de la fourchette avec une bande de papier abrasif

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Fourchette et bloc d'arrêt

À ce stade, il faut dresser la fourchette pour que la lame y repose bien à plat, sans qu'un jeu persiste entre les deux composants lors du rabotage. Comme notre fourchette est presque plane, nous l'égalisons avec un papier abrasif de grain 120.

Nous dressons également le bord biseauté du bloc d'arrêt pour que le dos de la lame y reste appuyé sans jeu afin de diminuer le broutage ainsi que d'éviter l'accumulation des copeaux et l'obstruction de la lumière.

Équerre de précision révélant que le tranchant de la lame est inégal et rouillé

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Lame

Un examen minutieux de la lame révèle qu'elle est en piteux état. Une équerre de précision nous permet d'établir l'ampleur du défaut de perpendicularité et de la corrosion du tranchant. La lame présente une importante accumulation de rouille et un tranchant possiblement ébréché par des clous, une chute ou un manque d'entretien.

Pour roder le dos de la lame, nous traçons des lignes au marqueur et ponçons avec du papier abrasif de grains 80 et 120 jusqu'à qu'elles s'effacent. À mesure que la rouille disparaît, nous apercevons des piqûres – de petites cavités créées par la corrosion – que le ponçage n'arrive pas à éliminer. Les piqûres persistent en partie même après plusieurs minutes de ponçage vigoureux. Il s'agit d'un gros problème, car ces cavités rendront le tranchant dentelé plutôt que droit et d'équerre.

Nous voici donc placés devant un dilemme. Nous pouvons poursuivre le ponçage et espérer nous débarrasser des piqûres, ce qui prendrait des heures, ou arrêter et acheter une lame neuve. Le plus simple serait d'acheter une lame, mais comme nous voulons en venir à bout, nous poursuivons le ponçage. À l'aide de papier abrasif de grains 80 et 120, nous mettons environ trois heures pour éliminer 90 % des piqûres – en faisant des pauses à l'occasion – et obtenir un tranchant qui en est dépourvu. Les traces du phénomène ont peu d'importance si elles persistent au-delà d'environ un demi-pouce du tranchant.

Lignes marquant les sections inégales du dos de la lame

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Lignes visibles indiquant que le dos demeure inégal après le ponçage

Présence de piqûres sur la lame après le ponçage initial

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Présence de piqûres après le ponçage initial

Lame pratiquement dépourvue de piqûres après des heures de ponçage

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Élimination de la plupart des piqûres après des heures de ponçage

Affûtage

L'affûtage constitue la prochaine étape du processus. Nous sommes ravis de constater que la longue séance de ponçage visant à éliminer les piqûres a aussi rendu sa planéité à la lame, ce qui nous évite de ressortir le papier abrasif. Nous vérifions tout de même à l'aide du marqueur, par acquit de conscience.

Maintenant que le dos est bien plat, nous décidons de façonner le biseau principal selon un angle courant de 25°. Bien que des artisans chevronnés arrivent à obtenir l'angle de biseau voulu à l’œil lors de l'affûtage, l'utilisation d'un guide d'affûtage pour régler l'angle et maintenir la lame perpendiculaire n'a rien de honteux. Après quelques passes avec un abrasif grossier, nous constatons que seul le quart du biseau ne présente plus de rouille et qu'il en reste beaucoup à éliminer. Nous avons du pain sur la planche.

Vérification de la planéité du dos de la lame avec des lignes de marqueur

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Vérification de la planéité à l'aide de lignes de marqueur

Lame insérée dans le guide d'affûtage pour régler l'angle du biseau

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Réglage de l'angle de biseau

Corrosion sur le biseau de la lame

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Corrosion sur le biseau de la lame au début de l'affûtage

Une lame s'affûte de plusieurs façons, et aucune succession idéale n'est établie quant à la grosseur du grain des pierres, mais le principe général veut qu'on travaille progressivement avec un abrasif de plus en plus fin pour obtenir un beau fini. Parfois, nous utilisons les pierres que nous avons sous la main. Une fois la lame insérée dans le guide, nous affûtons d'abord le biseau principal avec une pierre diamantée de grain 220, puis travaillons progressivement avec des pierres à eau de grain 1000 à 4000. Pour façonner le microbiseau, le petit tranchant bien acéré vraiment responsable de la coupe, nous réglons le guide d'affûtage pour augmenter légèrement l'angle et effectuons 10 à 20 passes sur une pierre à eau de grain 8000. Le tranchant est maintenant assez acéré. Nous pouvons passer au réassemblage.

Affûtage à l'aide d'une pierre diamantée à grain très gros

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Affûtage avec une pierre diamantée de grain 220

Affûtage d'un microbiseau à l'aide d'une pierre à eau fine

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Affûtage du microbiseau avec une pierre à eau fine

Gros plan du biseau et du microbiseau de la lame affûtée

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Tranchant comportant un biseau principal et un microbiseau

Réassemblage

Avant de réassembler le rabot, nous appliquons un produit d'entretien pour les métaux sur les gros composants métalliques, principalement pour en rehausser l'apparence. Puis, nous disposons ces derniers côte à côte comme au début du projet et les examinons en admirant leur allure, leur texture et leur propreté maintenant qu'ils sont restaurés.

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Composants restaurés du rabot ancien

Application d'huile lubrifiante pour machines-outils sur les composants mobiles du rabot

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Application d'huile lubrifiante sur les composants mobiles

Gros plan de la poignée restaurée du rabot réassemblé

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Poignée restaurée

Rabot restauré et réassemblé

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Rabot réassemblé

Pour finir, nous réassemblons le rabot et appliquons de l'huile lubrifiante pour machines-outils sur les composants mobiles pour éviter qu'ils rouillent ou se grippent. Après quelques minutes d'admiration, nous mettons le rabot restauré à l'essai dans l'atelier. Nous effectuons des passes sur des pièces de pin, de cerisier, de noyer et, finalement, de chêne blanc, un bois dur qui met l'outil à l'épreuve et nous donne une bonne idée de son efficacité. Nous réglons ensuite légèrement la profondeur de coupe et le parallélisme de la lame, puis produisons des copeaux pour le plaisir.

Certains trouvent les outils anciens fascinants en raison des événements dont ils ont été témoins, et qu'ils portent avec eux. Depuis leur fabricant jusqu'aux mains des artisans qui les ont maniés pour concevoir des objets aussi beaux que pratiques, ces outils évoquent tout un passé et d'innombrables souvenirs. Produit pendant la première moitié du siècle dernier, notre rabot fraîchement restauré est prêt à servir une nouvelle génération d'artisans du bois. Nous avons prolongé sa vie utile pour qu'il serve encore longtemps. Peu de choses sont aussi gratifiantes.

Rabot restauré servant à travailler une pièce de bois